L'équipe Demopaedia sera présente à la Conférence internationale sur la Population de Busan.
Si vous vous rendez à cette conférence, venez assister à notre communication orale qui aura lieu le mardi 27 août de 15h30 à 17h00 (Bexco, pièce 213, Glass Hall, 2e étage). Le nouveau dictionnaire coréen sera également présenté lors d'une conférence organisée par la Fédération coréenne de planification familiale (PPFK) sur "les questions de population & de l'aide publique au développement" (ouverte à tous) à 19h00 (Bexco, pièce 110).

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Dictionnaire démographique multilingue, seconde édition unifiée, volume français

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Dictionnaire démographique multilingue, seconde édition unifiée, volume français
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(Paul Vincent et al., éd. 1958)
 
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=== 220 ===
 
=== 220 ===
  
A proprement parler, le {{TextTerm|dépouillement|1}} est une opération qui consiste à extraire de documents non spécialement conçus à des fins statistiques, un ensemble de renseignements destinés à faire l’objet d’une ''exploitation statistique'' ({{RefNumber|13|0|9}}). Cependant, le mot ''dépouillement'' est parfois employé pour désigner la phase initiale de l’exploitation statistique — p. ex. quand on parle du ''dépouillement des données.'' L’exploitation est dite {{TextTerm|mécanographique|2}} lorsqu’elle est effectuée à l’aide de {{TextTerm|machines à cartes perforées|3}} (cf. {{RefNumber|22|2|2}}), ou {{TextTerm|machines à statistiques|3}}.
+
À proprement parler, le {{TextTerm|dépouillement|1|220}} consiste à extraire de documents non spécialement conçus à des fins statistiques, un ensemble de renseignements destinés à faire l’objet d’une {{NonRefTerm|exploitation statistique}} ({{RefNumber|13|0|9}}). L’information ainsi collectée est soumise à un {{TextTerm|traitement|2|220}}, qui peut être {{TextTerm|manuel|3|220}}, {{TextTerm|mécanographique|4|220}} ou {{TextTerm|informatique|5|220}} ou mélanger ces manières d’opérer. Le traitement manuel ne fait appel à aucune machine plus compliquée que la {{TextTerm|calculatrice de bureau|6|220|OtherIndexEntry=bureau. calculatrice de ...}}. Le traitement informatique fait appel aux {{NonRefTerm|machines électroniques}} ({{RefNumber|22|4|1}}). Quel que soit le mode de traitement adopté, il n’existe qu’un nombre restreint de {{TextTerm|classes d’opérations|7|220|IndexEntry=classe d’opérations|OtherIndexEntry=opération. classe d’opérations}} à effectuer : {{TextTerm|mise en forme|8|220|OtherIndexEntry=forme. mise en ...}} de l’information brute, {{NonRefTerm|classement}} ({{RefNumber|13|0|7}}) ou {{NonRefTerm|calcul}} ({{RefNumber|13|2|3}}*), {{TextTerm|édition des résultats|9|220|OtherIndexEntry=résultat. édition des résultats}}. Elles sont plus ou moins complexes suivant le mode de traitement choisi.
{{Note|1| {{NoteTerm|dépouillement}}, s. m. — {{NoteTerm|dépouiller}}, v. t.}}
+
{{Note|1| {{NoteTerm|Dépouillement}}, s.m. - {{NoteTerm|dépouiller}}, v.t.}}
{{Note|2| {{NoteTerm|mécanographique}}, adj. — {{NoteTerm|mécanographiquement}}, adv. — {{NoteTerm|mécanographie}}, s. f. : mécanisation de l’exploitation statistique — {{NoteTerm|mécanographe}}, s. m. ou f. : personne spécialisée dans la manipulation des ''perforatrices'' ({{RefNumber|22|3|1}}) et ''vérificatrices'' ({{RefNumber|22|3|2}}).}}
+
{{Note|2| {{NoteTerm|Traitement}}, s.m. - {{NoteTerm|traiter}}, v.t. On dit traiter une information ou soumettre une information, ou des données, à un traitement.}}
{{Note|3| Parmi les ''machines à cartes perforées,'' les ''perforatrices'' ({{RefNumber|22|3|1}}) et ''vérificatrices'' ({{RefNumber|22|3|2}}) sont souvent dénommées {{NoteTerm|petites machines}}, par opposition aux autres, appelées {{NoteTerm|grosses machines}}. Les premières sont desservies par des ''mécanographes,'' et les dernières par des {{NoteTerm|opérateurs}} (s. m.) ou {{NoteTerm|opératrices}} (s. f.), mots qu’on peut faire suivre de la fonction occupée : p. ex. ''opérateur de tri'' (cf. {{RefNumber|22|2|4}}).}}
 
  
 
=== 221 ===
 
=== 221 ===
  
L''’exploitation mécanographique'' (cf. {{RefNumber|22|0|2}}) nécessite d’ordinaire le {{TextTerm|chiffrement|1}} préalable d’un certain nombre de renseignements figurant sur le {{TextTerm|document de base|2}}. Cette opération consiste à donner, de renseignements exprimés en langage courant, une traduction numérique à l’aide d’un {{TextTerm|numéro codique|3}} approprié. On donne le nom de {{TextTerm|code|4}} à un recueil — sorte de dictionnaire — permettant d’établir cette correspondance. Il y a lieu d’établir une distinction entre le ''code,'' dont la conception détermine les possibilités ultérieures de classement, et la {{TextTerm|nomenclature|5}}, simple recueil terminologique. Cependant certaines ''nomenclatures'' sont présentées sous forme de {{TextTerm|classifications|5}} (cf. {{RefNumber|13|0|7}}*) qui constituent de véritables ''codes,'' chaque {{TextTerm|poste|6}}, ou {{TextTerm|rubrique|6}}, y étant assorti d’un ou plusieurs numéros de classement.
+
Les opérations de {{NonRefTerm|mise en forme}} ({{RefNumber|22|0|8}}) de l’information nécessitent d’ordinaire le {{TextTerm|chiffrement|1|221}} préalable d’un certain nombre de renseignements figurant sur le {{TextTerm|document de base|2|221|OtherIndexEntry=base. document de ...}}. Un {{TextTerm|code|3|221}} est une correspondance entre des renseignements exprimés en langage courant et une traduction, numérique ou non, destinée à donner une plus grande efficacité au traitement. Par extension, le recueil décrivant le code est aussi dénommé code. Le code est conçu le plus souvent pour permettre un classement ultérieur immédiat. A côté du code, la {{TextTerm|nomenclature|4|221}} est un simple recueil terminologique; elle peut cependant être présentée sous forme de {{NonRefTerm|classification}} ({{RefNumber|13|0|7}}*) et devient alors un véritable code, chaque {{TextTerm|poste|5|221}} ou {{TextTerm|rubrique|5|221|2}} y étant assorti d’un ou plusieurs numéros de classement. Les données ainsi chiffrées constituent une forme particulière de {{NonRefTerm|fichier}} ({{RefNumber|21|3|3}}*) dont le support est variable. La deuxième phase de la mise en forme est l’{{TextTerm|apurement|6|221}} de ce fichier, élimination des erreurs décelées par les {{TextTerm|contrôles de validité|7|221|IndexEntry=contrôle de validité|OtherIndexEntry=validité. contrôle de ...}} et les {{TextTerm|contrôles de cohérence|7|221|2|IndexEntry=contrôle de cohérence|OtherIndexEntry=cohérence. contrôle de ...}}; ceux-ci sont faits à l’intérieur de chaque {{NonRefTerm|unité statistique}} ({{RefNumber|11|0|1}}) ou entre unités; la correction des erreurs décelées se fait par retour au document de base ou par un procédé automatique.
 
+
{{Note|1| {{NoteTerm|Chiffrement}}, s.m. - {{NoteTerm|chiffrer}}, v.t.}}
<br />l. {{NoteTerm|chiffrement}}, s. m. {{NoteTerm|chiffrer}}, v. t.
+
{{Note|3| {{NoteTerm|Code}}, s.m. - {{NoteTerm|codifier}}, v.t. : élaborer un code - {{NoteTerm|coder}}, v.t. : synonyme de chiffrer - {{NoteTerm|codage}}, s.m. : synonyme de chiffrement.<br />Les mots codifier et codification sont souvent utilisés comme synonymes de chiffrer et chiffrement; cet usage est déconseillé.}}
{{Note|4| {{NoteTerm|code}}, s. m. {{NoteTerm|codifier}}, v. t. : élaborer un code {{NoteTerm|codification}}, s. f. Noter que les mots ''codifier'' et ''codification'' sont souvent utilisés comme synonymes de ''chiffrer'' et ''chiffrement.''}}
+
{{Note|6| {{NoteTerm|Apurement}}, s.m. - {{NoteTerm|apurer}}, v.t.}}
  
 
=== 222 ===
 
=== 222 ===
  
L’exploitation par ''machines à cartes perforées'' ({{RefNumber|22|0|3}}) comprend généralement les quatre opérations fondamentales suivantes : la {{TextTerm|perforation|1}}, qui consiste à transcrire les indications numériques figurant sur le document de base, sous forme de trous — ''perforations'' — pratiqués dans une {{TextTerm|carte mécanographique|2}}, ou {{TextTerm|carte perforée|2}} ; la {{TextTerm|vérification|3}}, qui consiste à s’assurer que l’opération précédente a été correctement exécutée; le {{TextTerm|tri|4}}, qui consiste à ranger les cartes dans un certain ordre, de façon à en constituer des groupes correspondant au classement envisagé; et enfin la {{TextTerm|fabulation|5}}, qui consiste à compter par groupes les cartes ainsi rangées, ou à {{TextTerm|totaliser|6}} par groupes certaines des données qui y sont perforées. Le développement rapide des équipements mécanographiques se traduit par l’apparition fréquente de nouvelles opérations et par un enrichissement incessant de la terminologie. C’est ainsi que les {{TextTerm|méthodes électrographiques|7}} — grâce auxquelles des signes tracés sur la carte elle-même, ou sur des documents spéciaux, peuvent être traduits automatiquement en perforations — permettent désormais de mécaniser les deux seules opérations manuelles du processus décrit ci-dessus : la ''perforation'' et la ''vérification.''
+
Les produits de la collecte des données sont rarement utilisés directement; ils font l’objet de {{NonRefTerm|classements}} ({{RefNumber|13|0|7}}) ou {{NonRefTerm|ventilations}} ({{RefNumber|13|0|7}}*) qui aboutissent couramment à une présentation ordonnée sous forme de {{NonRefTerm|tableaux numériques}} ({{RefNumber|13|1|4}}). On peut y parvenir par un {{TextTerm|tri|1|222}}, opération, manuelle ou mécanique, dont le résultat est un réarrangement des éléments d’un ensemble suivant une règle préalablement définie. On procède aussi par {{NonRefTerm|comptage}} ({{RefNumber|20|3|2}}), en dénombrant parmi les éléments passés systématiquement en revue, ceux qui présentent les caractéristiques recherchées. Dans les deux opérations, ces caractéristiques peuvent être les valeurs d’un ou plusieurs caractères quantitatifs ou les {{TextTerm|modalités|2|222|IndexEntry=modalité}} d’un ou plusieurs {{NonRefTerm|caractères qualitatifs}} ({{RefNumber|13|1|6}}). Bien peu d’études se passent de calculs, simples ou complexes, isolés ou répétitifs; les {{NonRefTerm|ordinateurs}} ({{RefNumber|22|5|2}}) ont rendu possibles des calculs auparavant trop longs pour être menés à bien; c’est ainsi, par exemple, que s’est développé l’emploi des méthode de l’{{TextTerm|analyse des données|3|222|OtherIndexEntry=donnée. analyse des données}}. Les {{NonRefTerm|modèles, déterministes}} ({{RefNumber|73|0|4}}) ou {{NonRefTerm|stochastiques}} ({{RefNumber|73|0|5}}), demandent souvent des calculs importants; il en est de même des {{NonRefTerm|simulations}} ({{RefNumber|73|0|6}}).
 
+
{{Note|1| {{NoteTerm|Tri}}, s.m. - {{NoteTerm|trier}}, v.t.}}
<br />l. {{NoteTerm|perforation}}, s. f. — {{NoteTerm|perforer}}, v. t. — {{NoteTerm|perforeuse}}, s. f. : ''mécanographe'' ({{RefNumber|22|0|2}} *) employée à la perforation.
 
{{Note|3| {{NoteTerm|vérification}}, s. f. — {{NoteTerm|vérifier}}, v. t. — {{NoteTerm|vérifieuse}}, s. f. : ''mécanographe'' ({{RefNumber|22|0|2}} *) employée à la vérification.}}
 
{{Note|4| {{NoteTerm|tri}}, s. m. — {{NoteTerm|trier}}, v. t.}}
 
{{Note|5| {{NoteTerm|tabulation}}, s. f. — {{NoteTerm|tabuler}}, v. t.}}
 
{{Note|6| {{NoteTerm|totaliser}}, v. t. {{NoteTerm|totalisation}}, s. f.}}
 
{{Note|7| Le {{NoteTerm|dispositif électrographique}} réalise la perforation de données figurées par des signes tracés sur la carte elle-même.}}<br />La {{NoteTerm|lectrice-perforatrice}} lit simultanément des signes tracés sur les deux faces d’un {{NoteTerm|document électrographique}} spécial, et les traduit en perforations pratiquées dans une carte mécanographique ordinaire.
 
  
 
=== 223 ===
 
=== 223 ===
  
Les quatre opérations fondamentales mentionnées ci-dessus (§ 222) reposent respectivement sur l’emploi des machines suivantes : {{TextTerm|perforatrice|1}}, ou {{TextTerm|poinçonneuse|1}}, {{TextTerm|vérificatrice|2}}, {{TextTerm|trieuse|3}} et {{TextTerm|tabulatrice|4}}. Parmi les autres machines figurant fréquemment dans les équipements, mentionnons : la {{TextTerm|reproductrice|5}}, qui permet de reproduire des données perforées dans une carte, sur une autre carte; l’{{TextTerm|interpréteuse|6}}, qui permet d’imprimer en clair sur la carte des données qui y sont perforées; l’{{TextTerm|interclasseuse|7}}, qui permet d’assortir ou de fusionner deux jeux de cartes; et la {{TextTerm|perforatrice récapitulative|8}}, qui permet de confectionner des {{TextTerm|cartes récapitulatives|9}} dans lesquelles sont perforés automatiquement certains résultats de ''tabulation'' ({{RefNumber|22|2|5}}).
+
Les opérations d’{{NonRefTerm|édition}} (cf. {{RefNumber|22|0|9}}) fournissent sous une forme pratique les résultats du {{NonRefTerm|traitement}} ({{RefNumber|22|0|2}}) : {{TextTerm|listes|1|223|IndexEntry=liste}}, {{NonRefTerm|tableaux numériques}} ({{RefNumber|13|1|4}}), {{NonRefTerm|graphiques}} ({{RefNumber|15|5|2}}) ou {{NonRefTerm|cartes}} ({{RefNumber|15|5|3}}*), outils privilégiés de la {{TextTerm|statistique descriptive|2|223|OtherIndexEntry=descriptif. statistique descriptive}}. La pratique du {{TextTerm|dessin automatique|3|223|OtherIndexEntry=automatique. dessin ...}} ou de la {{TextTerm|cartographie automatique|3|223|2|OtherIndexEntry=automatique. cartographie ...}} permet de nombreux essais de représentation des résultats.
{{Note|5| {{NoteTerm|reproductrice}}, s. f. -— {{NoteTerm|reproduire}}, v. t. — {{NoteTerm|reproduction}}, s. f. (opération).}}
+
{{Note|1| Le mot anglais “listing” est souvent employé en France pour désigner les listes fournies par un ordinateur; si l’on tient à les distinguer des autres listes, ce qui ne paraît pas indispensable, il vaut mieux les appeler {{NoteTerm|listages|IndexEntry=listage}}.}}
{{Note|6| {{NoteTerm|interpréteuse}}, s. f. — {{NoteTerm|interpréter}}, v. t. — {{NoteTerm|interprétation}}, s. f. (opération).}}
 
{{Note|7| {{NoteTerm|assortir}}, v. t. — {{NoteTerm|assortiment}}, s. m. (opération). {{NoteTerm|fusionner}}, v. t. — {{NoteTerm|fusion}}, s. f. (opération).}}
 
  
 
=== 224 ===
 
=== 224 ===
  
''L’exploitation statistique'' ({{RefNumber|13|0|9}}) nécessite de nombreux ''calculs'' ({{RefNumber|13|2|3}}*) facilités par l’emploi de machines. Des machines à {{TextTerm|additionner|1}} sont utilisées pour effectuer les additions et soustractions. La dénomination {{TextTerm|machine à calculer|2}} s’applique de préférence aux machines capables d’effectuer les quatre opérations arithmétiques élémentaires. Les petites machines à additionner ou à calculer sont parfois appelées {{TextTerm|machines de bureau|3}}. La {{TextTerm|calculatrice|4}} est une ''machine à cartes perforées'' ({{RefNumber|22|0|3}}) qui effectue des calculs et en perfore le résultat dans les cartes contenant les données. La {{TextTerm|calculatrice électronique|5}} permet d’effectuer en série un grand nombre de calculs en un temps très court. Les {{TextTerm|machines électroniques|6}} les plus perfectionnées parviennent à effectuer automatiquement les calculs les plus, complexes.
+
Le {{NonRefTerm|traitement}} ({{RefNumber|22|0|2}}) purement {{NonRefTerm|mécanographique}} ({{RefNumber|22|0|4}}) n’est plus utilisé : les {{TextTerm|machines électroniques|1|224|IndexEntry=machine électronique|OtherIndexEntry=électronique. machine ...}} ont remplacé les {{TextTerm|machines électromécaniques|2|224|IndexEntry=machine électromécanique|OtherIndexEntry=électromécanique. machine ...}}.
{{Note|6| Les dénominations de ces machines récentes ne sont pas encore bien fixées. Il semble qu’on préfère appeler {{NoteTerm|calculateurs}} celles qui sont commandées par cartes perforées, et {{NoteTerm|ordinateurs}} celles qui utilisent des rubans magnétiques pour enregistrer les programmes opérationnels.}}
 
  
 
=== 225 ===
 
=== 225 ===
  
Nombre de ''calculs'' ({{RefNumber|13|2|3}}*), notamment les calculs de ''proportions'' ({{RefNumber|13|3|2}}), peuvent être avantageusement effectués à l’aide de la {{TextTerm|règle à calcul|1}}, ou d’autres instruments basés sur le même principe : {{TextTerm|cylindre à calcul|1}}, {{TextTerm|cercle à calcul|1}}, {{TextTerm|hélice à calcul|1}}. Les {{TextTerm|méthodes nomographiques|2}} permettent d’effectuer des calculs complexes à l’aide de {{TextTerm|nomogrammes|3}}, figures permettant d’obtenir un résultat de calcul par simple lecture, ou à l’aide de constructions géométriques très simples.
+
Nombre de travaux démographiques relèvent du {{TextTerm|traitement électronique de l’information|1|225|OtherIndexEntry=information. traitement électronique de l’...|OtherIndexEntryTwo=électronique. traitement ... de l'information}}, c’est-à-dire nécessitent l’emploi de l’{{TextTerm|ordinateur|2|225}}. Le {{TextTerm|matériel|3|225}} en est la partie physique, tandis que le {{TextTerm|logiciel|4|225}} fournit à l’{{TextTerm|utilisateur|5|225}} les moyens d’y avoir accès. Les {{TextTerm|informaticiens|6|225|IndexEntry=informaticien}} sont les spécialistes qui mettent en œuvre les ordinateurs; parmi eux, les {{TextTerm|programmeurs|7|225|IndexEntry=programmeur}} écrivent des {{TextTerm|programmes|8|225|IndexEntry=programme}} conçus par les {{TextTerm|analystes|9|225|IndexEntry=analyste}}.
{{Note|1| La dénomination {{NoteTerm|rouleau}}, utilisée parfois pour désigner le ''cylindre à calcul'' (p. ex. dans l’expression : ''calculer au rouleau),'' doit être considérée comme impropre et faisant partie de l’argot technique.}}
+
{{Note|2| On l’appelle aussi {{NoteTerm|calculateur électronique}}.}}
{{Note|2| {{NoteTerm|nomographique}}, adj. — {{NoteTerm|nomographie}}, s. f. : science du calcul graphique.}}
+
 
{{Note|3| L’{{NoteTerm|abaque}} est un ''nomogramme'' d’un type particulier, constitué par un réseau de courbes.}}
+
=== 226 ===
 +
 
 +
La partie {{NonRefTerm|matériel}} ({{RefNumber|22|5|3}}) de l’{{NonRefTerm|ordinateur}} ({{RefNumber|22|5|2}}) comprend essentiellement une ou plusieurs {{TextTerm|unités centrales|1|226|IndexEntry=unité centrale|OtherIndexEntry=central. unité ...}}, la {{TextTerm|mémoire|2|226}}, une ou plusieurs {{TextTerm|mémoires de masse|3|226|IndexEntry=mémoire de masse|OtherIndexEntry=masse. mémoire de ...}}, dont les {{TextTerm|bandes magnétiques|4|226|IndexEntry=bande magnétique|OtherIndexEntry=magnétique. bande ...}} et les {{TextTerm|disques|5|226|IndexEntry=disque}}, et des {{TextTerm|organes d’entrée et sortie|6|226|IndexEntry=organe d’entrée et sortie|OtherIndexEntry=sortie. organe d’entrée et ...|OtherIndexEntryTwo=entrée. organe d'... et de sortie}}. La partie {{NonRefTerm|logiciel}} ({{RefNumber|22|5|4}}) comprend le {{TextTerm|système d’exploitation|7|226|OtherIndexEntry=exploitation. système d’...}}, qui a pour tâche de gérer au mieux les {{TextTerm|ressources|8|226|IndexEntry=ressource}} disponibles pour le compte de l’{{NonRefTerm|utilisateur}} ({{RefNumber|22|5|5}}), les {{TextTerm|programmes d’utilisateur|9|226|IndexEntry=programme d’utilisateur|OtherIndexEntry=utilisateur. programme d’...}} et les {{TextTerm|produit-programmes|10|226|IndexEntry=produit-programme|OtherIndexEntry=programme. produit-...}}, qui sont des {{NonRefTerm|programmes}} ({{RefNumber|22|5|8}}) préétablis pour la solution de problèmes types.
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=== 227 ===
 +
 
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L’{{NonRefTerm|utilisateur}} ({{RefNumber|22|5|5}}) peut résoudre ses problèmes, soit en écrivant un {{NonRefTerm|programme}} ({{RefNumber|22|5|8}}) dans un {{TextTerm|langage de programmation|1|227|OtherIndexEntry=programmation. langage de ...}} général, comme le FORTRAN ou le BASIC, ou spécifique, comme le LISP, soit en utilisant des {{NonRefTerm|produit-programmes}} ({{RefNumber|22|6|10}}), comme les programmes de gestion de {{TextTerm|bases de données|2|227|IndexEntry=base de données|OtherIndexEntry=donnée. base de données}}, de {{TextTerm|traitement d’enquête|3|227|OtherIndexEntry=enquête. traitement d’...}} ou les {{TextTerm|routines de calcul statistique|4|227|IndexEntry=routine de calcul statistique|OtherIndexEntry=statistique. routine de calcul ...|OtherIndexEntryTwo=calcul statistique. routine de ...}}. Il accède à l’{{NonRefTerm|ordinateur}} ({{RefNumber|22|5|2}}) par l’intermédiaire d’un {{TextTerm|lecteur de cartes|5|227|OtherIndexEntry=carte. lecteur de cartes}} et d’une {{TextTerm|imprimante|6|227}}, dans le cas du {{TextTerm|traitement par lot|7|227|IndexEntry=traitement par 1ot|OtherIndexEntry=lot. traitement par ...}}, ou d’un {{TextTerm|terminal à clavier|8|227|OtherIndexEntry=clavier. terminal à ...}} dans le cas du {{TextTerm|temps partagé|9|227|OtherIndexEntry=partagé. temps ...}}. Dans les deux cas, il peut se trouver loin de l’ordinateur : c’est le {{TextTerm|télétraitement|10|227|OtherIndexEntry=traitement. télé...}}.
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=== 228 ===
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Un travail réalisé sur {{NonRefTerm|ordinateur}} ({{RefNumber|22|5|2}}) comprend en général trois phases. L’{{TextTerm|entrée des données|1|228|OtherIndexEntry=donnée. entrée des données}}, première phase, se fait le plus souvent, soit à partir de {{NonRefTerm|cartes perforées}} ({{RefNumber|22|4|3}}), soit directement {{TextTerm|en ligne|2|228|OtherIndexEntry=ligne. en ...}} sur {{NonRefTerm|terminal à clavier}} ({{RefNumber|22|7|8}}) ; elle constitue une partie de la {{TextTerm|saisie des données|3|228|OtherIndexEntry=donnée. saisie des données}}, qui va du {{NonRefTerm|dépouillement}}({{RefNumber|22|0|1}}) à la transcription sur un support informatique; en passant par les {{NonRefTerm|contrôles de validité}} ({{RefNumber|22|1|7}}) et les {{NonRefTerm|contrôles de cohérence}} ({{RefNumber|22|1|8}}) qui peuvent être faits lors de l’entrée des données, si celle-ci est en ligne. Le {{NonRefTerm|traitement}} ({{RefNumber|22|0|2}}), deuxième phase, appartient à deux grands types : le {{TextTerm|traitement numérique|4|228|OtherIndexEntry=numérique. traitement ...}} et le {{TextTerm|traitement non numérique|5|228|OtherIndexEntry=numérique. traitement non ...|OtherIndexEntryTwo=non numérique. traitement ...}}; le calcul statistique est du premier type, le dépouillement d’enquête du second, au moins pour la partie {{NonRefTerm|classement}} ({{RefNumber|13|0|7}}) ou {{NonRefTerm|ventilation}} ({{RefNumber|13|0|7}}*). Dans la troisième phase, les {{TextTerm|résultats du traitement|6|228|IndexEntry=résultat du traitement|OtherIndexEntry=traitement. résultat du ...}} font le plus souvent l’objet d’une édition (cf. {{RefNumber|22|0|9}}) sur l’{{NonRefTerm|imprimante}} ({{RefNumber|22|7|6}}); parfois, ils sont conservés, sous forme de {{NonRefTerm|fichier magnétique}} (cf. {{RefNumber|21|3|3}}), sur {{NonRefTerm|mémoire de masse}} ({{RefNumber|22|6|3}}), pour un traitement ultérieur éventuel; parfois, ils sortent directement sous forme de dessin sur un {{TextTerm|terminal graphique|7|228|OtherIndexEntry=graphique. terminal ...}}.
  
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Version actuelle datée du 21 juillet 2017 à 14:27


Limite de responsabilité : Les définitions proposées dans le dictionnaire ont fait l'objet d'un large consensus parmi les démographes mais ne sont pas obligatoirement approuvées par les Nations Unies.

Prière de se référer à la page de discussion pour d'éventuels commentaires.


Introduction à Demopædia | Mode d'emploi | Téléchargements
Préface | Index général | Introduction
Chapitres : 1. Généralités (index du chapitre 1, pages : 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16)
2. Élaboration des statistiques démographiques (index 2, 20, 21, 22, 23)
3. État de la population (index 3, 30,31, 32 | 33 | 34 | 35)
4. Mortalité et morbidité (index 4, 40, 41, 42, 43)
5. Nuptialité (index 5, 50 | 51 | 52)
6. Fécondité (index 6, 60, 61, 62, 63)
7. Mouvement général de la population, reproduction (index 7, 70, 71, 72, 73)
8. Mobilité spatiale (index 8, 80, 81)
9. Démographie économique et sociale (index 9, 90, 91, 92, 93)


220

À proprement parler, le dépouillement1 consiste à extraire de documents non spécialement conçus à des fins statistiques, un ensemble de renseignements destinés à faire l’objet d’une exploitation statistique (130-9). L’information ainsi collectée est soumise à un traitement2, qui peut être manuel3, mécanographique4 ou informatique5 ou mélanger ces manières d’opérer. Le traitement manuel ne fait appel à aucune machine plus compliquée que la calculatrice de bureau6. Le traitement informatique fait appel aux machines électroniques (224-1). Quel que soit le mode de traitement adopté, il n’existe qu’un nombre restreint de classes d’opérations7 à effectuer : mise en forme8 de l’information brute, classement (130-7) ou calcul (132-3*), édition des résultats9. Elles sont plus ou moins complexes suivant le mode de traitement choisi.

  • 1. Dépouillement, s.m. - dépouiller, v.t.
  • 2. Traitement, s.m. - traiter, v.t. On dit traiter une information ou soumettre une information, ou des données, à un traitement.

221

Les opérations de mise en forme (220-8) de l’information nécessitent d’ordinaire le chiffrement1 préalable d’un certain nombre de renseignements figurant sur le document de base2. Un code3 est une correspondance entre des renseignements exprimés en langage courant et une traduction, numérique ou non, destinée à donner une plus grande efficacité au traitement. Par extension, le recueil décrivant le code est aussi dénommé code. Le code est conçu le plus souvent pour permettre un classement ultérieur immédiat. A côté du code, la nomenclature4 est un simple recueil terminologique; elle peut cependant être présentée sous forme de classification (130-7*) et devient alors un véritable code, chaque poste5 ou rubrique5 y étant assorti d’un ou plusieurs numéros de classement. Les données ainsi chiffrées constituent une forme particulière de fichier (213-3*) dont le support est variable. La deuxième phase de la mise en forme est l’apurement6 de ce fichier, élimination des erreurs décelées par les contrôles de validité7 et les contrôles de cohérence7; ceux-ci sont faits à l’intérieur de chaque unité statistique (110-1) ou entre unités; la correction des erreurs décelées se fait par retour au document de base ou par un procédé automatique.

  • 1. Chiffrement, s.m. - chiffrer, v.t.
  • 3. Code, s.m. - codifier, v.t. : élaborer un code - coder, v.t. : synonyme de chiffrer - codage, s.m. : synonyme de chiffrement.
    Les mots codifier et codification sont souvent utilisés comme synonymes de chiffrer et chiffrement; cet usage est déconseillé.
  • 6. Apurement, s.m. - apurer, v.t.

222

Les produits de la collecte des données sont rarement utilisés directement; ils font l’objet de classements (130-7) ou ventilations (130-7*) qui aboutissent couramment à une présentation ordonnée sous forme de tableaux numériques (131-4). On peut y parvenir par un tri1, opération, manuelle ou mécanique, dont le résultat est un réarrangement des éléments d’un ensemble suivant une règle préalablement définie. On procède aussi par comptage (203-2), en dénombrant parmi les éléments passés systématiquement en revue, ceux qui présentent les caractéristiques recherchées. Dans les deux opérations, ces caractéristiques peuvent être les valeurs d’un ou plusieurs caractères quantitatifs ou les modalités2 d’un ou plusieurs caractères qualitatifs (131-6). Bien peu d’études se passent de calculs, simples ou complexes, isolés ou répétitifs; les ordinateurs (225-2) ont rendu possibles des calculs auparavant trop longs pour être menés à bien; c’est ainsi, par exemple, que s’est développé l’emploi des méthode de l’analyse des données3. Les modèles, déterministes (730-4) ou stochastiques (730-5), demandent souvent des calculs importants; il en est de même des simulations (730-6).

  • 1. Tri, s.m. - trier, v.t.

223

Les opérations d’édition (cf. 220-9) fournissent sous une forme pratique les résultats du traitement (220-2) : listes1, tableaux numériques (131-4), graphiques (155-2) ou cartes (155-3*), outils privilégiés de la statistique descriptive2. La pratique du dessin automatique3 ou de la cartographie automatique3 permet de nombreux essais de représentation des résultats.

  • 1. Le mot anglais “listing” est souvent employé en France pour désigner les listes fournies par un ordinateur; si l’on tient à les distinguer des autres listes, ce qui ne paraît pas indispensable, il vaut mieux les appeler listages.

224

Le traitement (220-2) purement mécanographique (220-4) n’est plus utilisé : les machines électroniques1 ont remplacé les machines électromécaniques2.

225

Nombre de travaux démographiques relèvent du traitement électronique de l’information1, c’est-à-dire nécessitent l’emploi de l’ordinateur2. Le matériel3 en est la partie physique, tandis que le logiciel4 fournit à l’utilisateur5 les moyens d’y avoir accès. Les informaticiens6 sont les spécialistes qui mettent en œuvre les ordinateurs; parmi eux, les programmeurs7 écrivent des programmes8 conçus par les analystes9.

  • 2. On l’appelle aussi calculateur électronique.

226

La partie matériel (225-3) de l’ordinateur (225-2) comprend essentiellement une ou plusieurs unités centrales1, la mémoire2, une ou plusieurs mémoires de masse3, dont les bandes magnétiques4 et les disques5, et des organes d’entrée et sortie6. La partie logiciel (225-4) comprend le système d’exploitation7, qui a pour tâche de gérer au mieux les ressources8 disponibles pour le compte de l’utilisateur (225-5), les programmes d’utilisateur9 et les produit-programmes10, qui sont des programmes (225-8) préétablis pour la solution de problèmes types.

227

L’utilisateur (225-5) peut résoudre ses problèmes, soit en écrivant un programme (225-8) dans un langage de programmation1 général, comme le FORTRAN ou le BASIC, ou spécifique, comme le LISP, soit en utilisant des produit-programmes (226-10), comme les programmes de gestion de bases de données2, de traitement d’enquête3 ou les routines de calcul statistique4. Il accède à l’ordinateur (225-2) par l’intermédiaire d’un lecteur de cartes5 et d’une imprimante6, dans le cas du traitement par lot7, ou d’un terminal à clavier8 dans le cas du temps partagé9. Dans les deux cas, il peut se trouver loin de l’ordinateur : c’est le télétraitement10.

228

Un travail réalisé sur ordinateur (225-2) comprend en général trois phases. L’entrée des données1, première phase, se fait le plus souvent, soit à partir de cartes perforées (224-3), soit directement en ligne2 sur terminal à clavier (227-8) ; elle constitue une partie de la saisie des données3, qui va du dépouillement(220-1) à la transcription sur un support informatique; en passant par les contrôles de validité (221-7) et les contrôles de cohérence (221-8) qui peuvent être faits lors de l’entrée des données, si celle-ci est en ligne. Le traitement (220-2), deuxième phase, appartient à deux grands types : le traitement numérique4 et le traitement non numérique5; le calcul statistique est du premier type, le dépouillement d’enquête du second, au moins pour la partie classement (130-7) ou ventilation (130-7*). Dans la troisième phase, les résultats du traitement6 font le plus souvent l’objet d’une édition (cf. 220-9) sur l’imprimante (227-6); parfois, ils sont conservés, sous forme de fichier magnétique (cf. 213-3), sur mémoire de masse (226-3), pour un traitement ultérieur éventuel; parfois, ils sortent directement sous forme de dessin sur un terminal graphique7.

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Préface | Index
Chapitres : Introduction | 1. Généralités (index du chapitre 1) | 2. Élaboration des statistiques démographiques (index 2) | 3. État de la population (index 3) | 4. Mortalité et morbidité (index 4) | 5. Nuptialité (index 5) | 6. Fécondité (index 6) | 7. Mouvement général de la population, reproduction (index 7) | 8. Mobilité spatiale (index 8) | 9. Démographie économique et sociale (index 9)
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